mercredi 7 avril 2010

Comme un vinyle chutant d'un hélicoptère


Le Generique de Davis plante son aiguille
dans mon esprit usé

La buée caresse ma peau le long de mes côtes
de mes épaules et serrent avec ses doigts vaporeux
ma gorge de papier sablé

La carrelage-silhouette rafraichit mon ombre
en carton

Des myriades de goutelettes se gèlent sur les accords stones
fumant leur beauté pesante

Mon iris vitreux s'asphyxie et sombre
Et mes paupières ferment leurs yeux d'un revers
inconscient

Prisonnier de ma cage, mon souffle renonce
Le sang noir s'épaissit
et palpite mes sueurs ridicules

Je ne suis pas d'ici

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